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La Charte identitaire de SUD

La fédération SUD, ses militants et permanents, veilleront à tout mettre en œuvre pour qu’à tous les niveaux la réflexion ait lieu et que les moyens soient mis en œuvre pour éviter que se mette en place une couche de professionnels du syndicalisme, permanents « à vie ». Nous devons donc réaffirmer le principe de la rotation sur les postes de permanents. Pour que ce principe ne devienne pas un vœu pieux que l’on sacrifie régulièrement à l’autel du pragmatisme, pour que l’on mette enfin en conformité nos actes avec nos principes, les différentes structures de la fédération sont mandatées afin de dégager dès maintenant les moyens nécessaires (formation, doublures sur des postes de responsabilité...) Le défi est de taille mais, les défis sont faits pour être relevés. De même, elle s’attache à donner aux femmes la place qui leur revient dans l’ensemble des structures syndicales et collectifs de responsables. Pas plus que d’autres organisations, SUD-PTT n’est à l’abri des dérives bureaucratiques qui apparaissent lorsque des responsables trahissent la confiance mise en eux et elles pour défendre des intérêts propres (individuels et/ou de caste, matériels et/ou de pouvoir).

Charte de sud ptt :http://www.sudptt83.org/IMG/pdf/charte_identitaire.pdf

29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 10:28

Pour un statut public et pour les missions de service public de La Poste, la lutte continue

Après l’alternance gouvernementale de 2012, le moins qu’on puisse attendre du pouvoir socialiste serait qu’il soit en cohérence avec ses engagements et les convictions développées lors de la campagne contre la transformation en SA de La Poste. Pour l’instant rien de nouveau, les équipes dirigeantes de La Poste sont restées en place ainsi que les représentants nommés par l’Etat au CA de La Poste qui ont cautionné toutes les stratégies mortifères de la direction.

Plus préoccupant, le gouvernement n’a pas clairement pris position sur la crise sociale qui secoue en profondeur La Poste ces dernières années avec les drames humai,s qui se sont multipliés.

La stratégie des dirigeants de La Poste jusqu’à 2015 a été validée unanimement par les représentants de l’Etat le 12 décembre dernier. Au programme, comme d’habitude, des suppressions massives d’emploi, une aggravation conséquente des conditions de travail et un vide intersidéral en terme d’innovations, de reconquête du service public et de réponse aux impératifs d’intérêt général.

Le gouvernement a invité les organisations syndicales à participer à l’élaboration du contrat de service public 2013 - 2015. Pour l’instant il ne s’agit que de nous prêter une écoute polie, avec un risque certain de sortir un document fini, entièrement cadré par les dirigeants de La Poste. Pas de collaboration, voire de co-élaboration suivant les promesses du ministre du redressement productif.

La Fédération SUD PTT suit cette affaire de près, il ne s’agit pas de défendre des positions mais bien de passer à l’offensive et de regagner le(s) terrain(s) perdu(s) par dix ans de déconstruction de La Poste. Nous nous faisons entendre, portons le débat sur la place publique et dans les luttes où nous répondons présents auprès des usager-es et des postier-es.

Contrat de service public Etat / La Poste
Contribution pour les années 2013 - 2015 link
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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 10:25

L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, c’est comme le développement durable : dans l’air du temps et bon pour l’image de marque d’une entreprise.

Notre cher Président, J-P Bailly, l’a bien compris et entend en faire un argument de com... C’est carrément gonflé !

Nous le disons haut et fort : cette campagne de communication sur l’égalité professionnelle est illégitime. La Poste est loin d’être un modèle en la matière.

C’est arrivé près de chez vous...

☞ dans le nord : une opératrice colis se plaint à son encadrant du poids de certains paquets. La réponse est cinglante et sans appel : « t’as choisi de faire un métier d’homme, t’assumes... faudrait penser à manger plus de viande et à faire de la muscu ! » 
☞ dans le sud : une factrice est victime de harcèlement sexuel au quotidien (propositions à caractère sexuel, propos sexistes, frôlements imposés...) de la part d’un collègue, devant des encadrants passifs. Il est proposé à cette collègue de changer de site, le harceleur étant lui toujours en poste !!! 
☞ en Ile-de-France : une jeune femme en contrat pro annonce sa grossesse à l’encadrant. Celui-ci lui conseille de démissionner tout de suite, arguant qu’il ne sert à rien d’aller au bout de son cursus vu qu’elle n’aura pas son diplôme. En cause : sa grossesse !!! 
☞ dans l’est : une jeune CDD subit insultes, brimades et même bousculade de la part de son encadrante. Elle se tait dans l’attente d’être engagée en contrat pro... finalement La Poste ne renouvelle pas son CDD et « oublie » de l’inclure dans le cursus de professionnalisation !!! 
☞ dans l’ouest : un facteur mis à pied pour avoir harcelé sexuellement 3 des ses collègues doit réintégrer dans le même bureau. Il faudra l’intervention du syndicat pour qu’il réintègre dans un autre service ! 
☞ toujours dans l’ouest : une CoCli prend un congé parental de 11 mois, persuadée de retrouver son poste à son retour, comme le lui avait affirmé son DET. Son poste sera en réalité comblé pendant son congé et on lui proposera un poste éloigné de son domicile, générant des frais supplémentaires. Lasse... elle fera une demande de rupture conventionnelle 
☞ en Ile-de-France :, une factrice est agressée sexuellement par un encadrant. La DET est au courant... pourtant celle-ci se tait et couvre ce dernier pendant près d’un an, jusqu’à ce que la factrice dénonce ce comportement au syndicat SUD.

ALORS, EXEMPLAIRE LA POSTE ?

 

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 20:15

mercredi 6 mars 2013, par Philippe Crottet

Le tribunal administratif d’Orléans annule les sanctions

En avril 2011, un militant SUD, Didier Céchella, facteur à Tours Marceau CDIS, était mis à pied suite à son refus d’effectuer des heures supplémentaires (liées à FA).

Une grève spontanée (majoritaire) pour le soutenir éclatait dans son bureau durant deux jours. Par la suite, un conseil de discipline se réunissait et ne parvenait pas à se mettre d’accord sur la sanction demandée, 6 mois d’exclusion dont 4 avec sursis ! Le patron de la DOTC, TIBI, trancha donc à 3 mois fermes et 3 mois avec sursis ! Malgré 1457 signatures d’une pétition en sa faveur, de nombreux témoignages de solidarité de ses collègues et des usagers, un rassemblement conséquent au bas de la direction, un écho médiatique réel, Tibi et ses nervis n’ont pas cédé.

SUD avait fait appel à la solidarité pour couvrir les mois de salaires retirés à Didier et, autant au niveau de nos collègues, de SUD-PTT 36-37, qu’au niveau de SOLIDAIRES 37 et des syndicats de la fédération SUD-PTT, la solidarité a été au rendez-vous. Ainsi, Didier et ses enfants n’ont pas eu à manger du pain sec durant 3 mois....

Nous avions déposé un recours devant le conseil supérieur de la fonction publique, resté à ce jour sans réponse. Parallèlement, nous lui avions monté un dossier au tribunal administratif.

Par arrêt en date du 26 février 2013, le TA d’Orléans nous donne raison, annule les sanctions à l’égard de Didier et condamne La Poste à lui verser 2896 euros au titre des dommages subis !

Pire, le tribunal souligne dans ses attendus qu’il existe au centre de Tours Marceau un problème structurel d’organisation, que les dépassements d’heures sont constants, que la situation de travail est sciemment dégradée et qu’en conséquence « la sanction d’exclusion de six mois assortie de trois mois de sursis prononcée apparaît disproportionnée et entachée d’une erreur manifeste d’appréciation ».

La Poste a donc tout faux : Oui les dépassement d’horaires sont constants à la distribution, oui La Poste ne respecte même pas ses propres directives dictées par « Facteur d’Avenir », oui il existe un grave problème d’organisation, de pressions managériales, de santé au travail à Tours Marceau et plus généralement à la distribution (l’affaire de Bayonne est là malheureusement pour nous le confirmer).

A aucun moment, la Poste n’a voulu entendre nos arguments. A aucun moment La Poste n’a voulu entendre ce que lui disait le personnel. Tibi et ses sbires (Fabre, Trainquart, etc) ont continué, de façon constante, à mépriser les revendications du personnel et les organisations syndicales (SUD et CGT) qui se sont mobilisées à cette époque.

Aujourd’hui, c’est le tribunal qui les renvoient dans les cordes et nous donne raison sur l’essentiel de ce dossier : Non, Didier n’avait pas tord de se révolter contre l’inéquitable, non Didier n’avait pas tort de relever la tête, non le personnel de Tours Marceau CDIS n’a pas eu tort de manifester sa solidarité !

Suite à cette affaire, le ci-devant TIBI a porté plainte contre notre syndicat parce qu’il considérait que nous étions « insultants » à son égard et, après avoir réalisé 11 auditions sur cette affaire, la police a convoqué la semaine dernière notre hébergeur de notre site internet ! A l’injustice, Tibi rajoute l’ignominie…

SUD-PTT 36-37 tient à remercier tous les collègues qui se sont mobilisés lors de ces évènements. Seule la lutte paie….

 

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 20:13

La Poste a été condamnée ce jeudi par le tribunal correctionnel de Privas à une peine de 30.000 euros d'amende pour discrimination syndicale envers une ancienne postière élue CGT, a-t-on appris de source judiciaire et auprès du syndicat.

Elle a été condamnée en tant que personne morale et la peine s'accompagne de l'obligation de publier le jugement dans le Dauphiné Libéré, a-t-on ajouté de source judiciaire.

Lors de l'audience qui s'était tenue le 7 février, le procureur de la République avait requis une amende de 10.000 euros dont la moitié avec sursis. "Aujourd'hui, notre joie est immense, après plus de 13 ans de procédure", s'est félicitée la CGT-Ardèche dans un communiqué. "A la veille de son 50e congrès, la CGT réaffirme haut et fort qu'en matière de discrimination (...) le mal doit être attaqué à la racine par la sanction pénale des employeurs ayant commis de tels délits", a ajouté le syndicat.

Plainte pour des faits de discrimination syndicale

De son côté, "La Poste attend de prendre connaissance des motivations du jugement avant de se prononcer et se réserve la possibilité d'interjeter appel", a-t-elle indiqué à l'AFP.

Postière à Largentière (Ardèche) aujourd'hui en retraite, Louise Leyvastre, déléguée CGT, avait déposé une plainte avec constitution de partie civile pour des faits de discrimination syndicale remontant à 2002. Une enquête avait été ouverte et le parquet de Privas avait décidé de renvoyer l'entreprise publique en correctionnelle "car les faits paraissaient établis", avait indiqué une source judiciaire.

Elle avait subi des pressions pour ne pas siéger dans des instances paritaires pour laquelle elle avait été élue, et sa notation avait été diminuée avec des mentions faisant état de son statut de déléguée syndicale. Il lui était arrivé aussi de faire le double d'heures le lendemain d'une absence, selon la justice.

 

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 20:11

La fédération SUD PTT fait un état des services techniques chez France Telecom - Orange.

Sur l’emploi, les craintes sont maximum avec toutes les conséquences sur la qualité de service. Selon les chiffres 2011, les salarié-es des services techniques étaient 27 200. 9100 avaient plus de 55 ans et près de 18000 plus de 50 ans. Ce qui laisse imaginer combien resteront d’ici 2020

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 20:07

Alors que les suicides de postiers s’accumulent, c’est maintenant la direction de La Poste qui est touchée par le décès de Nicolas C., cadre stratégique du groupe, qui a mis fin à ses jours le 25 février dernier. L’Humanité a recueilli les témoignages de hauts cadres prêts à briser la loi du silence. Extrait.

«Notre vie de famille est totalement détruite », souffle Ilma. Son mari, Nicolas C., cadre supérieur au sein du groupe La Poste, a été enterré jeudi dans la plus stricte intimité. Désormais seule avec sa fille de dix-neuf ans, elle accuse : « Son suicide est lié au travail. Quand il est passé d’adjoint à directeur, personne n’a été nommé au poste d’adjoint, il a travaillé avec une équipe réduite tout en ayant une grosse charge de travail. Il avait pourtant dit qu’il avait besoin d’aide. Il était perfectionniste et mettait un point d’honneur à assurer son travail. Lors de ses funérailles, ses collègues, qui l’appréciaient beaucoup, me sont tombés dans les bras. »

Ilma se souvient des premiers signes du burn-out (épuisement professionnel) chez son mari. Il y a un mois, au travail, il avait ressenti une douleur dans la poitrine. « Il préparait un déplacement à Marseille, il avait travaillé sur des slides Powerpoint (infographies destinées aux réunions de cadres dirigeants – NDLR) le week-end. À la dernière minute, son boss lui a demandé de tout reprendre de zéro. Puis quand il a fait son malaise au bureau, personne n’a eu la décence de lui appeler un taxi. La Poste s’est mal comportée. »

Art:L'humanité

 

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 19:36

Pour les signataires, les mêmes que ceux qui ont paraphé l’accord Qualité de Vie au Travail, ils auraient obtenu 400 euros pour l’année. Bigre !

Tout d’abord "rassurons" les fonctionnaires, cela ne les concerne nullement. L’augmentation pour eux demeurent 0 €.

Pour les salariés de droit privé, l’accord ratifie une augmentation de 1,6 % (0,8 en avril et 0,8 en septembre 2013). Cela représente pour un ACC12 en septembre environ 14 € bruts en moyenne.

Et les 400 euros : mythe ou réalités ? 
En tout état de cause un beau tour de passe-passe. En effet, l’article 8 de l’accord salarial annonce le versement d’une prime « de rattrapage » en septembre pour les salarié-es n’atteignant pas 400 € annuels d’augmentation. 
La méthode : 
Tout d’abord, pour le calcul du différentiel, La Poste et les signataires font comme si les salarié-es avaient une augmentation de salaire et du complément poste de 1,6 % dès le 1er janvier 2013 alors que celle-ci aura lieu en deux fois (avril et septembre) et en juillet pour la revalorisation du complément poste. Ce faux calcul change pas mal la donne finale.

Pour exemple, ils annoncent qu’un ACC12 avec 6 ans d’ancienneté touchera une prime de 80 euros en septembre. Certes, cela constitue une somme mais... 
Si on respectait stricto-sensu l’augmentation réelle d’un ACC12 sur toute l’année, cet agent devrait percevoir une prime de 247 euros brut, soit une différence de près 170 € avec ce qui va lui être versé !

Chacun appréciera.

 

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 19:35

Retour sur une affaire pas très claire.

Un nouvel outil, Facteo, doit équiper 10 000 facteurs et factrices en 2013. Sous prétexte d’améliorer les conditions de travail et de faciliter les procédures de distribution, cet outil pourrait se révéler être une redoutable arme de flicage.

Le 9 mars dernier, un facteur de Seine-et-Marne se voyait sommé de répondre à une demande d’explication. Quelle ne fut pas sa surprise quand il découvre qu’on lui reproche d’avoir effectué « son travail de syndicaliste pendant son temps de travail en ayant passé plusieurs coups de téléphone entre 8h30 et 11h... » ? Or, dans ce laps de temps, le collègue avait appelé son chef d’équipe et une organisation syndicale, donc deux appels à caractère professionnel !!!

De deux choses l’une : soit la direction envoie des espions surveiller les agents pendant leur distribution, soit elle utilise d’autres moyens. En l’occurence, le facteur en question est équipé d’un smartphone, fourni par La Poste, dans le cadre du projet Facteo.

Il semble donc que cette direction ait non seulement accès aux consommations téléphoniques des agents (avec présentation des numéros des appels sortants), mais qu’en plus elle s’en sert pour pouvoir les sanctionner !

Non seulement cette pratique est interdite, mais elle est en totale contradiction avec ce qu’avait annoncé la direction du Courrier lors du lancement du projet ! En effet, lorsque nous avions posé la question de la confidentialité des communications et du respect de la vie privée, nos dirigeants nous avaient affirmé que Facteo ne serait jamais utilisé pour de telles manoeuvres.

SUD va alerter la CNIL sur l’utilisation de ce matériel et exige l’arrêt du projet Facteo tant que persistera un doute sur la confidentialité des données. La vie privée des agents n’est pas négociable !!!

 

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 16:01
Monistrol-sur-Loire. Après avoir quitté, en larmes, son poste de travail à La Poste, une factrice s’est donnée la mort au domicile de ses parents. C’était le 15 février dernier, à Sainte-Sigolène. La jeune fille avait 21 ans.
Le 15 février, épuisée après une double journée de travail et une nuit sans sommeil, craignant de ne pouvoir faire face, une factrice salariée de ce centre s’est pendue au domicile de ses parents, à Sainte-Sigolène.
Le sujet dérange. Il attriste les employés. Fatalistes, ils pointent une rotation des CDD, qui fait que, finalement, peu connaissaient le prénom, voire le visage de la jeune fille.
 

 

 

 

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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 16:54

Le procès en appel de 15 postiers du 92 vient de se terminer sur un revers pour la direction de La Poste. Sur les quinze prévenus, douze (dont Olivier Besancenot) ont été relaxés et trois déclarés coupables de séquestration à l'encontre de 13 cadres de La Poste le 10 mai 2010. C'est une première défaite pour la direction de La Poste : la thèse de la séquestration est mise à mal. Ce jugement est de plus incohérent au vue des faits reprochés : comment trois grévistes ont pu séquestrer 12 personnes ?
Un jugement qui cible un des principaux animateurs des grèves des postiers du 92
Gaël Quirante, secrétaire départemental SUD Poste 92, est toujours en instance de licenciement : c'est un des principaux animateurs d'une équipe syndicale combative, qui fait obstacle aux plans de suppressions d'emploi de La Poste depuis des années.
Une loi d'amnistie vidée de son contenu !
La loi votée au Sénat le 27 février ne couvrant pas les faits de séquestration lors d’un mouvement social, la situation de nos 3 camarades n'est donc pas réglée. Les effets d'annonce sur une amnistie générale des syndicalistes sont l’arbre qui cache la forêt des cas de répression non réglés par la voie législative. Les mesures disciplinaires se multiplient dans l’entrprise.
Vers un collectif national des militants réprimés
La présence de grévistes de PSA au rassemblement organisé ce jour met à l’ordre du jour la constitution d’un collectif national contre la répression : la seule voie pour arracher une amnistie réelle est de regrouper les forces des différents secteurs réprimés, à La Poste, à PSA et ailleurs.

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